#153



J'ai besoin d'être seul... plus que jamais, dis-je.

Enfin dans un océan enfin sans humains, seulement l'assourdissant roulement des remous de la houle des vagues courants et marées vers cette éternité sans but, éprouver un soulagement de rescapé là-bas, je deviens cette fuite éperdue du monde.
Il me reste...à peine le souffle d'une vérité lasse lasse de tant d'oublis, tant de départs et retours, de tant...et tant, n'est ce pas?

Ainsi Jules Supervielle 
Mais avec tant d'oubli comment faire une rose,
Avec tant de départs comment faire un retour,
Mille oiseaux qui s'enfuient n'en font un qui se pose
Et tant d'obscurité simule mal le jour.



L'apatride 




Commentaires