#46
Souvenez-vous, il y
a quelques années, l'apatride est parti discrètement sans même s'expliquer,
peut-être pour ne pas abîmer de mots en
trop ce silence qu'il restait à sauver...
Qui sait ?
Les liens du sang n'échappent pas au temps, eux-aussi sont de pauvres mortels. Nous
marchons seul avec le deuil des événements passés, fantômes des
promesses non tenues, des coups portés, reçus, des paroles et des gestes à encaisser... et puis le deuil
tombe à son tour dans l'oubli, jusqu'au jour où nous nous réveillons en sursaut au beau milieu de la nuit, avec cette question
à la bouche: avons-nous changé? avons-nous vieilli?
J'écris: les liens d'un sang étranger.
J'écris: les liens d'un sang étranger.
Commentaires